D’innombrables prodiges du monde du spectacle, sportifs exceptionnels, rois, capitaines d’industrie, scientifiques, politiciens, chefs cuisiniers et autres héros – sont gays ou bisexuels…
… J’ai décidé de raconter leurs histoires afin de montrer aux personnes qui ont été brimées à cause de leur orientation sexuelle qu’il y a des gays admirables dont l’homosexualité n’a pas empêché la réussite…
Aujourd’hui je vous propose une article sur le grand acteur français Lambert Wilson, Officier des Arts et Lettres, Prix Jean Gabin 1990 et nommé pour le César du Meilleur Acteur pour « Rendez-vous » (1986) « Hiver 54, l’abbé Pierre » (1990) et « Des hommes et des dieux » (2011), entre autres distinctions.
Lambert Wilson, grand acteur aux multiples talents … bisexuel
Lambert Wilson, né le 3 août 1958 à Neuilly-sur-Seine, est un acteur, metteur en scène et chanteur français.
Fils de l’acteur et metteur en scène Georges Wilson, Lambert Wilson est révélé dans les années 1980, notamment par son rôle dans le film « Rendez-vous » d’André Téchiné. Il alterne depuis films grand public et productions plus intimistes, et est également apparu dans des films américains.
Jeunesse
Fils de l’acteur et metteur en scène Georges Wilson – directeur du Théâtre national populaire de 1963 à 1972 – et de l’actrice Nicole Wilson, Lambert Wilson baigne dès son plus jeune âge dans le milieu théâtral.
Il passe une enfance non pas difficile, mais ballotée, changeant d’école chaque année. À chaque rentrée des classes, son angoisse est alors de se faire aimer, accepter, intégrer à la classe et aux autres élèves. Mais inversement, il développe un certain individualisme qui l’amène plus tard à déclarer : « J’ai du mal avec les groupes. […] Je fuis les groupes. Ça me rappelle la cour de récré. J’allais toujours dans la direction opposée, car je voulais être un cas particulier.
Formation et débuts
À ses débuts, Lambert Wilson ne s’intéresse guère au théâtre français et ambitionne d’être « un acteur américain ». C’est notamment en accompagnant son père à une première du film « Les Trois mousquetaires » (1973) qu’il connaît un déclic : « Il y avait là toutes les stars de l’époque, Raquel Welch, Faye Dunaway… En une soirée, j’ai reçu un shoot de star-système qui m’est instantanément monté à la tête. Le lendemain, je voulais faire du cinéma. Avoir ma gueule en grand sur un écran, jouer dans des superproductions et devenir Robert Redford ».
Il suit une formation de comédien au « Drama Centre London », afin de tracer son chemin tout seul sans être un simple « fils de », mais aussi pour perfectionner son anglais et poursuivre ainsi son rêve hollywoodien (…) Outre le métier d’acteur, il apprend le chant et la musique.
Carrière cinématographique
En 1977, Lambert Wilson a 19 ans lorsqu’il débute au cinéma dans le film américain « Julia », sous la direction de Fred Zinnemann avec en vedettes Jane Fonda et Vanessa Redgrave dans le rôle de Julia, une militante antinazie. Deux ans plus tard, il tient son premier rôle dans un film français avec « Le Gendarme et les Extra-terrestres », de Jean Girault, dans une scène restée culte face à Maurice Risch.
Toujours motivé par son désir de travailler dans le cinéma américain, il obtient son premier grand rôle en 1982 dans « Cinq jours, ce printemps-là » (« Five Days One Summer »), réalisé par Fred Zinneman qui l’avait fait débuter à l’écran, et où il donne la réplique à Sean Connery. Le film est cependant un échec commercial, tout comme, l’année suivante, « Sahara », dont il partage l’affiche avec Brooke Shields.
C’est finalement dans son pays natal qu’il trouve durablement le succès : après une apparition dans « La Boum 2 », il tient en 1984 un rôle important dans « La Femme publique » d’Andrzej Żuławski. L’année suivante, il est remarqué dans « Rendez-vous », d’André Téchiné : son interprétation d’un personnage tourmenté lui vaut une nomination au César du meilleur acteur (…)
En 1989, il joue le rôle de l’Abbé Pierre dans « Hiver 54, l’abbé Pierre ». Cette interprétation saluée par la profession lui vaut le Prix Jean-Gabin, qui récompense les espoirs du cinéma français et est à nouveau nommé aux César.
(…) En 2010, il interprète le personnage principal du film « Des hommes et des dieux », succès critique et public pour lequel il est à nouveau nommé au César du meilleur acteur. Il interprète ensuite le rôle du comte de Chabannes dans « La princesse de Montpensier ».
En 2012, on le voit dans le film d’aventure comique « Sur la piste du Marsupilami », réalisé par Alain Chabat. Il poursuit avec d’autres rôles importants au cinéma, alternant comédies et films dramatiques, de même que films d’auteur et grosses productions. En 2016, il incarne le commandant Cousteau dans le film « L’Odyssée ».
Théâtre et chanson
La carrière théâtrale de Lambert Wilson est riche : « Ashes » d’Harold Pinter en 1998, « L’Amour de l’Amour », « La Machine Infernale », « La Célestine », « Eurydice », « Ruy Blas ». Il s’est mis en scène dans « Les Caprices de Marianne » en 1994 et dans « Bérénice », avec Kristin Scott Thomas, en 2002.
En 2010, il est sur la scène du Théâtre du Châtelet dans la comédie musicale de Stephen Sondheim « A Little Night Music ».
Lambert Wilson est aussi chanteur et a enregistré quelques disques (« Musicals » en 1989 et « Démons et merveilles » en 1997) et interprété la chanson de Léo Ferré « La Chambre » (…)
Le 12 février 2016, il sort un album hommage au chanteur Yves Montand afin de commémorer les 25 ans de la disparition de l’artiste. Les arrangements musicaux de cet album intitulé « Wilson chante Montand » ont été réalisés par Bruno Fontaine (…)
Vie privée
Pendant très longtemps, des rumeurs ont couru sur l’homosexualité de Lambert Wilson. L’acteur a finalement fait son coming out dans l’émission « Le Divan » de Marc-Olivier Fogiel (France 3) en avril 2016, y avouant pour la première fois ouvertement sa bisexualité : « Ce qui m’intéresse, c’est l’amour avec un grand A. C’est ça qui m’intéresse. Le détail du sexe, ce n’est pas très intéressant. J’ai aimé des femmes, j’ai aimé des hommes… C’est du détail ».
En 2010, sur le plateau de « L’édition spéciale » (Canal +), le chroniqueur Ariel Wizman avait déjà fait allusion à l’homosexualité de Lambert Wilson au cours d’une discussion sur l’impossibilité pour les acteurs gays de jouer des personnages hétérosexuels. “Il y a un contre-exemple quand même, arguait-il. On l’a vu tout à l’heure. On a vu Lambert Wilson embrasser à pleine bouche Xavier Beauvois [lors du photocall « Des Hommes et des dieux », de Xavier Beauvois, au Festival de Cannes], et il joue des rôles d’hétérosexuels.”
Grande gêne sur le plateau et le présentateur Bruce Toussaint d’expliquer : “Juste une précision: Lambert Wilson n’a jamais fait son coming-out. Vous venez de le faire pour lui à l’instant.” (…)
wikipedia + Gala
… Revenez pour de nouvelles enquêtes, prochainement sur roijoyeux !! … Et vous pouvez lire l’histoire des autres héros joyeux ici
well done, roijoyeux – sometimes I wonder if some of these famous people are always really totally one-sexual, but they figure they’ll break it to their fans slowly by first saying they’re bi-sexual LOL
Thank you da-AL, you must be right, he never had a wife or girl friend according to my resarch
who knows how much of these things are the real words when it comes to people with enough $$ to hire publicists…
Il est un magnifique artiste, merci pour ce portrait
merci de ta visite 🙂
J’apprécie cet acteur mais je ne connaissais pas du tout sa vie privée.
Bonne soirée, bises.
Et oui lui aussi !! … Bonne soirée, bises.
j’adore Lambert, je ne savais pas pour son coming out
j’avoue que moi non plus
Je ne suis pas une inconditonnelle des stars de cinéma ; mais je peux dire que Lambert Wilson est, avec Anthony Perkins, l’un de mes rares acteurs préférés ; même sensibilité, même éclectisme (même si le Hollywood conservateur et normatif de l’époque avait voulu condamner Anthony aux rôles de névrosé) ; tous deux bilingues ; et tous deux chanteurs ; tous deux comédiens de théâtre et metteurs en scènes de théatre ; artistes complets. je me demande même parfois si leur orientation sexuelle que je dirais « étendue » n’a pas contribué à donner à chacun d’eux une compréhension plus profonde de tout ce qui touche aux activités humaines.
des artistes complets et talentueux, dommage qu’ils n’ont jamais collaboré !!