Joyeux… Fernando Lamas

Pour fêter son 106è anniversaire, revoici mon article sur le magnifique acteur américano-argentin Fernando Lamas.

Fernando Lamas, le Latin Lover des années d’or d’Hollywood

Fernando Lamas est un acteur et réalisateur argentin né le 9 janvier 1915 à Buenos Aires et mort le 8 octobre 1982 à Los Angeles après une vie personnelle très agitée. Son nom complet était Fernando Álvaro Lamas y de Santos.

C’était un superbe et fringant acteur né en Argentine de parents espagnols qui fut importé à Hollywood pour y jouer les héros romantiques de grandioses divertissements produits par la MGM et dont l’image de torride Latin Lover se transposa du grand écran à la vie réelle.

Voici les poins les plus intéressants de sa vie.

Jeunesse

Le jeune Lamas étudia l’art dramatique dans un lycée de son pays natal. Alors qu’il n’avait pas encore 20 ans, il fit ses premiers pas en tant qu’acteur, sur scène, puis à la radio.

Parallèlement à ses activités de comédien, il s’inscrivit à des cours de droit à l’Université. Mais il était bien plus attiré par l’équitation et les autres activités sportives au profit desquelles il finit par abandonner ses études; il gagna divers trophées dans des compétitions d’escrime, de boxe (catégorie mi-lourds amateurs) et remporta en 1937 le titre de Champion de nage libre d’Amérique du Sud (…) tout en continuant à travailler comme acteur de théâtre.

Star de cinéma

Son mariage avec [l’actrice argentine] Perla Mux, en 1940, contribua à son ascension du théâtre vers le cinéma, d’abord en Argentine où il fut la vedette de nombreux mélos musicaux dont le premier fut « On the Last Floor « (1942).

Lamas s’établit rapidement comme une star du cinéma argentin, ce qui éveilla l’intérêt d’Hollywood et en 1951, il signa un contrat avec le studio MGM qui lui fit prendre des cours d’anglais et des cours de chant pour perfectionner sa belle voix de baryton, avec laquelle il charma dans la foulée des stars hollywoodiennes telle que Lana Turner ou Esther Williams dans des films prestigieux comme « La veuve joyeuse » (1952) et « Traversons La Manche » (1953).

A la même époque, il fut en plus « prêté » au studio Paramount qui lui fit tourner des divertissements comme « Sangaree » (1953) en 3-D et technicolor avec Arlene Dahl et « L’appel de l’or » (1954) avec Rhonda Fleming.

Son unique mais mémorable apparition sur les planches de Broadway eut lieu en 1957 dans la pièce « Happy Hunting », face à un autre phénomène, la volcanique Ethel Merman, avec laquelle une profonde mésentente s’installa en coulisses et sur scène à cause de leurs deux caractères arrogants. Malgré cela, Lamas fut nommé pour un Tony Award du Meilleur acteur, mais ce fut Rex Harrison qui remporta le trophée (pour « My Fair Lady »), et Lamas ne rejoua plus jamais à Broadway.

Après avoir tourné dans quelques autres films hollywoodiens, Lamas fut appelé en Europe en tant qu’acteur et il y fit aussi ses débuts de metteur en scène, sur un film espagnol intitulé « La fuente mágica » (1963) avec en vedettes lui-même et Esther Williams qui devint plus tard sa femme.

Après cet intermède européen, il retourna aux états-Unis où il fit carrière à la télévision, alternant le métier d’acteur – notamment le rôle récurrent du playboy Ramon de Vega dans « Match contre la vie » (1965) – et celui de metteur en scène : il dirigea des épisodes de séries populaires comme « Mannix » (1967), « Opération danger » (1971), « The Rookies » (1972), « Drôles de dames » (1977) ainsi que « Love Boat » (1980) et « Falcon Crest » (1985) luxueuse saga familiale où jouaient son fils Lorenzo Lamas et Jane Wyman, sa meilleure amie.

Vie personnelle

Dans la vraie vie, Lamas était comme à l’écran, un grand séducteur qui mit dans son lit de nombreuses femmes.

En Argentine, il épousa en 1940 l’actrice argentine Perla Mux dont il eut une fille, Christina, mais dont il divorça en 1944. A peine deux ans plus tard, il se remaria avec une autre dame argentine dénommée Lydia Baracci qui lui donna une autre fille, Alexandra, mais dont il divorça en 1952 après que Lydia ait appris sa liaison torride avec la voluptueuse Lana Turner sur le tournage de « The Merry Widow » / « La veuve joyeuse » (1952).

Cette romance entre Fernando Lamas et Lana Turner avait fait autant de bruit dans les journaux que leur séparation : en pleine soirée mondaine, ils se disputèrent violemment et Lana s’en alla au bras de Lex Barker (« Tarzan ») qui devint dans la foulée son nouvel amant et qu’elle épousa peu après. Pour se venger, Fernando Lamas séduisit et mit bientôt dans son lit l’ex-femme de Lex Barker, Arlene Dahl – sa co vedette dans « Sangaree » (1953) et « Le diamant bleu » (1953) – et l’épousa en 1954.

Arlene Dahl lui donna un fils, Lorenzo (1958), mais ils divorcèrent en 1960. Après ce divorce, Fernando renoua avec Esther Williams, championne de natation comme lui, avec qui il avait eu une liaison lors du tournage de « Traversons la Manche » en 1953, et il l’épousa en 1969. Ce fut sa 4è et dernière femme, et son plus long mariage

(…)

… Mais …

… Fernando Lamas était-il joyeux ?? …

Bisexualité de Fernando Lamas

Selon l’acteur Cesar Romero interviewé par Boze Hadleigh pour le livre Hollywood Gays, Fernando Lamas « aimait les deux sexes. C’était un très bel homme. Qui était très amoureux de lui-même. »… Un fait confirmé par Esther Williams, qui a reporté que Lamas adora jusqu’à la fin de sa vie son propre corps et tout particulièrement son pénis : « Lors de ses derniers mois à l’hôpital, [Fernando], alité, vérifiait à l’occasion avec un petit miroir, si la partie préférée de son anatomie était toujours en forme. »

Ciné-immortel + imdb – traduit et résumé roijoyeux

… Revenez pour de nouvelles enquêtes, prochainement sur roijoyeux !!! … Et vous pouvez lire l’histoire des autres héros joyeux ici

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