Joyeux… Balzac

Pour fêter le 225è anniversaire de sa naissance, revoici mon article sur Honoré de Balzac.

Balzac, géant de la littérature française

Honoré de Balzac, né Honoré Balzac à Tours le 20 mai 1799 et mort à Paris le 18 août 1850 (à 51 ans), est un écrivain français. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d’art, essayiste, journaliste et imprimeur, il a laissé l’une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre « La Comédie humaine ». À cela s’ajoutent « Les Cent Contes drolatiques », ainsi que des romans de jeunesse publiés sous des pseudonymes et quelque vingt-cinq œuvres ébauchées.

Il est un maître du roman français, dont il a abordé plusieurs genres, du roman philosophique avec « Le Chef-d’œuvre inconnu » au roman fantastique avec « La Peau de chagrin » ou encore au roman poétique avec « Le Lys dans la vallée ». Il a surtout excellé dans la veine du réalisme, avec notamment « Le Père Goriot » et « Eugénie Grandet », mais il s’agit d’un réalisme visionnaire, que transcende la puissance de son imagination créatrice.

Lu et admiré dans toute l’Europe, Balzac a fortement influencé les écrivains de son temps et du siècle suivant. Le roman « L’Éducation sentimentale » de Gustave Flaubert est directement inspiré du « Lys dans la vallée », et « Madame Bovary », de « La Femme de trente ans ». Le principe du retour de personnages évoluant et se transformant au sein d’un vaste cycle romanesque a notamment inspiré Émile Zola et Marcel Proust. Ses œuvres continuent d’être rééditées.

Le cinéma a adapté « La Marâtre » dès 1906 ; depuis, les adaptations cinématographiques et télévisuelles de cette œuvre immense se sont multipliées, avec plus d’une centaine de films et téléfilms produits à travers le monde.

Vie privée et bisexualité

Fragilisant par ses excès une santé précaire, endetté à la suite d’investissements hasardeux et de dépenses somptuaires, fuyant ses créanciers sous de faux noms dans différentes demeures, Balzac a aussi eu de nombreuses liaisons féminines avant d’épouser, en 1850, la comtesse Hańska, qu’il avait courtisée pendant dix-sept ans.

Balzac eut aussi des rapports intimes avec des hommes. Il écrivit des lettres enflammées et des plus explicites à ses amants … des lettres dont certains manuscrits sont conservés à la Bibliothèque Mazarine.

On peut y découvrir que Balzac écrivit à son ami le journaliste et romancier Henri de Latouche en octobre 1828 : « Vous qui m’envoyez faire foutre, si vous me prenez par les sentiments, venez vous faire foutre ici, et au plus vite ! »

Balzac eut aussi une liaison avec l’auteur dramatique Jules Sandeau à qui il envoya un jour « mille choses tendres et caressantes » et le peintre Laurent Jan qui reçut de lui des lettres commençant par « Mon chéri » et se terminant par « Je me presse sur ton gros sein. »

Il eut également une relation intime avec l’écrivain Eugène Sue, qui lui adressa entre 1831 et 1833 des lettres très significatives, comme celle se terminant par : « à vous de périnée. J’admire votre prépuce et suis le vôtre. »

On retrouve en sus des traces du goût de Balzac pour son propre sexe dans certains héros inversés de « La Comédie humaine » : Lord Godefroid de Beauregard fou amoureux d’Eddy, son groom âgé de dix ans (dans « La maison Nucingen ») … Sarrazine, héros, au prénom féminin, amoureux d’un castrat … ou encore Vautrin, celui dont l’homosexualité apparait le plus clairement, Balzac écrivant sans ambages : « Vautrin est une tante. »

wikipedia + Dictionnaire historique des homosexuels célèbres – résumé par roijoyeux

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