Joyeux… Alec McCowen

Pour fêter le 99è anniversaire de sa naissance, revoici mon article sur le formidable acteur britannique Alec McCowen.

Alec McCowen, acteur prodige

Alec McCowen est un acteur anglais né le 26 mai 1925 à Tunbridge Wells (Angleterre) et mort le 6 février 2017 à Londres (à l’âge de 91 ans). Il est connu pour avoir joué dans de nombreuses pièces de théâtre classiques dans son pays notamment du Shakespeare. Sur le plan international, il est célèbre pour ses nombreux rôles au cinéma dans des films fameux comme « Frenzy », thriller criminel plein d’humour réalisé par Alfred Hitchcock sorti en 1972, « Voyage avec ma tante » délicieuse comédie de George Cukor (1972), « Jamais plus jamais », un des meilleurs James Bond avec Sean Connery (1983) ou encore « Temps sans pitié », haletant film noir de Joseph Losey (1957).

Voici les détails les plus intéressants de la vie d’Alec McCowen.

Biographie d’Alec McCowen

Alec McCowen est né en 1925 à Tunbridge Wells, ville du Kent, fils de Mary (née Walkden), une danseuse et Duncan McCowen, un commerçant. Il a été élève de l’école Skinners de Tunbridge Wells et de la Royal Academy of Dramatic Art (grande école pour apprenti comédiens) de Londres dont il est sorti diplômé.

Le jeune Alec McCowen fit sa première apparition sur scène dès l’âge de 17 ans en août 1942 sur les planches du Repertory Theatre de la ville de Macclesfield (Angleterre) dans le rôle de Micky dans la pièce « Paddy the Next Best Thing ». Ensuite il a joué divers rôles du répertoire classique sur scène à York et Birmingham (Angleterre) de 1943 à 1945 puis fait une tournée de l’Inde et de la Birmanie en 1945 avec la compagnie de théâtre « Entertainments National Service Association » jouant la comédie « Love in a Mist » de Kenneth Horne.

De 1946 à 1949 il a continué à jouer sur scène des pièces du répertoire classique en Angleterre et, pendant une saison, au Canada, à Saint-Jean de Terre-Neuve.

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McCowen fit ses premiers pas sur grand écran en 1953 dans le film de guerre britannique « The Cruel Sea » (sur les combats maritimes entre anglais et allemands pendant la 2nde Guerre Mondiale) mais il a principalement réussi en tant qu’acteur de théâtre.

Alec McCowen au théâtre

Après avoir débuté en province, Alec fit ses débuts à Londres en 1950, au Théâtre des Arts, dans la pièce « Ivanov » de Chekhov. Dans les années suivantes, son succès alla croissant grâce à ses brillantes incarnations de Toulouse-Lautrec dans « Moulin Rouge » (1954), de Barnaby Tucker dans « The Matchmaker » (1954) et ses apparitions sur les planches du prestigieux théâtre londonien « Old Vic » en 1959 / 1960 dans de nombreuses pièces de Shakespeare, notamment « Roméo et Juliette » où il jouait le rôle de Mercutio.

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En 1968, il fit un triomphe en jouant le pape de fiction Hadrian VII dans « Hadrian The Seventh », pièce qui lui fit gagner le prix Evening Standard Award pour les représentations de la pièce à Londres et une nomination aux Tony Awards américains après le transfert de la pièce à Broadway l’année suivante.

D’autres grands succès suivirent lorsqu’il joua le rôle-titre dans « Le Misanthrope » de Molière en 1971, avec en co-vedette Diana Rigg, pièce qui, grâce aux critiques enthousiastes obtenues lors de sa première, se joua ensuite dans des salles pleines à craquer au théâtre « Royal Court » de Londres pendant trois ans, ce qui en fit le plus grand succès du « Royal Court », avec un passage par Broadway en mars 1971 qui valut à Alec McCowen de gagner un Drama Desk Award américain.

Il fit également un triomphe en incarnant un psychiatre essayant de guérir un jeune psychopathe qui crève les yeux de chevaux, dans la production originale de la pièce « Equus » de Peter Shaffer en 1973, mais sa réussite la plus spectaculaire reste le seul en scène « L’évangile selon Saint Marc » (1978) qui lui valut des éloges internationaux et une nouvelle nomination aux Tony Awards.

Alec McCowen au cinéma

Alec McCowen a privilégié sa carrière au théâtre mais il a aussi joué dans 32 films sur grand écran dont certains resteront dans l’Histoire.

On se souviendra de « Temps sans pitié » (1957) réalisé par le grand cinéaste Joseph Losey, thriller haletant au sublime noir et blanc, où Alec incarne un jeune homme injustement condamné à mort pour le meurtre de sa petite amie, qui va être exécuté dans 24 heures et que son père (incarné par un Michael Redgrave bouleversant) va tout faire pour sauver…

On se souviendra aussi de « Frenzy » (1972) d’Alfred Hitchcock dans lequel il interprète un Inspecteur Chef de Scotland Yard chargé de trouver le tueur en série qui assassine des femmes londoniennes en les étranglant à la cravate… « Jamais plus jamais » (1983), où Sean Connery retrouvait le costume de James Bond avec Alec McCowen jouant le rôle de « Q » son fournisseur de gadgets… « Voyages avec ma tante » (1972) comédie de George Cukor d’après le roman de Graham Greene où Alec joue le neveu banquier de l’excentrique Maggie Smith, prestation qui lui valut une nomination au Golden Globe du meilleur acteur…

Pour la télévision, il a joué le rôle-titre de la série « Mr Palfrey of Westminster » (1984-1985), un fonctionnaire britannique quinquagénaire discret, poli, calme et tiré à quatre épingles, qui fait du contre-espionnage.

Postérité d’Alec McCowen

En 1972, Alec McCowen fut élevé au rang d’Officier de l’Ordre de l’Empire Britannique et en 1986 promu Commandeur de l’Ordre de l’Empire Britannique.

Homosexualité d’Alec McCowen

Alec McCowen était homosexuel. Son partenaire, l’acteur Geoffrey Burridge, est décédé du SIDA en 1987.

En 1989, Alec fut l’invité-vedette du show télévisé « This Is Your Life » — un fameux show de le télévision britannique où l’animateur surprend l’invité-vedette en lui apprenant que l’émission lui est consacrée puis lui fait revivre sa vie à l’aide du « Grand Livre Rouge »… Alec fut atterré par le fait que le programme passa complètement sous silence l’existence dans sa vie de de feu son partenaire Geoffrey Burridge, décédé moins de deux ans auparavant, et il insista pour que Geoffrey soit mentionné, un acte très courageux pour l’époque.

No Limit Boy + wikipedia – résumé et traduit par roijoyeux

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