Joyeux… Quentin Elias (?)

Pour fêter son 50e anniversaire de naissance, revoici mon article sur le beau Quentin Elias (10 mai 1974 – 25 février 2014), qui connut la gloire en tant que leader du boys band Alliage dans les années 90 mais décéda à l’âge de 39 ans d’un arrêt cardiaque.

Mort de Quentin Elias d’Alliage : splendeur et déchéance d’un chanteur de boys band

Par Bertrand Guyard – LE FIGARO.fr – le 27/02/2014

L’ex-leader du groupe Alliage est décédé. Avec les autres membres de son groupe, il avait connu une gloire éphémère au milieu des années 90 avant une terrible descente aux enfers.

Au milieu des années 90, la France vit une mode qui fait hurler de plaisir les adolescentes : les boys bands. L’idée est simple il suffit de rassembler quelques jeunes hommes sexys et body-buildés sur un rythme entraînant et l’on obtient très vite une scie qui se transforme en disque d’or. De 1996 à 1998, Quentin Elias est le leader d’Alliage, le boys band français qui affole les très jeunes filles. À l’époque, le cœur des lycéennes ne bat que pour Quentin et ses boys ou pour le groupe concurrent les 2 Be 3.

D’origine algérienne, ayant grandi à Marseille, Quentin Elias est né à Mende en Lozère le 10 mai 1974. Il est élevé seul par sa mère et rêve rapidement de monter à Paris pour devenir célèbre. La passion de sa sœur aînée pour la danse l’inspire à prendre des cours de ballet et modern jazz et il pratique les claquettes. Parallèlement, le jeune homme pratique un sport de combat à la mode: le kick boxing. C’est paré de tous ces atouts: les muscles, la souplesse et le don pour la danse, qu’il pourra prétendre devenir l’icône des midinettes avec le groupe Alliage quelques années plus tard. Mais la gloire ne vint pas du jour au lendemain…

… Quentin Elias quitte la maison familiale à l’âge de 18 ans. Il part pour Paris pour tenter sa chance et réussir. A la capitale, parallèlement à ses activités artistiques et sportives, il passe plusieurs auditions de chant et de danse. Il officie dans divers emplois de restauration rapide, fait le service dans des bars gays comme « le Trap » ou « Au Diable des Lombards ». Il est pendant quelque temps comme professeur de claquettes au « Café de la Gare ».

A la suite de castings, le boys band Alliage est créé en 1996 par Gérard Louvin et Daniel Moyne, et le charismatique Quentin, alors âgé de 22 ans, est sélectionné pour en devenir le chanteur et leader implicite. Ce quatuor est composé de Quentin, Steven Gunnell, Roman Lata Ares et Brian Torres. Ils enregistrent deux albums « Alliage, l’album » en 1997 (Disque de diamant) et « Musics » en 1998. Le groupe sort plusieurs singles dont trois classés à la 5e place des charts français. Leurs principaux singles sont « Baïla » en 1996, « Lucy », « Le Temps qui court » et « Te garder près de moi » avec le boys band irlandais Boyzone en 1997, « Je sais » en 1998. Ils vendent en tout plus de 5 millions de disques.

Malheureusement la vogue des boys bands, en France, passe rapidement et, dès le début des années 2000, les ventes de disques s’écroulent. Quentin Elias, qui s’est peut-être laissé griser par ce succès facile, quitte ses copains d’Alliage en 1999. Il rêve certainement d’une carrière solo. Après quelques mois d’errance, il décide de tenter sa chance en Amérique.

Trente ans, après la chanson de Joe Dassin, « l’Amérique » fait encore rêver. Quentin y travaille avec des producteurs réputés comme Junior Vasquez et sort deux chansons R’n’B qui n’ont pas l’heur de plaire au public américain. Malgré ce nouvel échec, il continue de croire en sa bonne étoile et tente sa chance encore avec l’album « Serve It up ». Ce sera le dernier car définitivement le succès désormais le fuit.

Quentin Elias croit de moins en moins dans son étoile de chanteur. Il utilise alors son dernier atout: son physique avantageux. Sa notoriété le sert, il est mannequin pour des griffes aussi prestigieuses que Jean-Paul Gaultier et Armani. En 2008, il sort son premier calendrier. Il pose aussi pour la marque de sous-vêtements gay Nikos, basé à New York.

Mais être modèle ne lui suffit visiblement pas. À la recherche d’une gloire passée qui désormais le fuit cruellement, Quentin finit par accepter de participer à des séquences pornographiques en solo, pour le producteur américain de films X gay Randy Blue, sous le nom de Q.

En 2013, ses fans en France ont pu revoir une dernière fois leur idole déchu sur NRJ 12. Il était le conseiller de « Giuseppe Ristorante », une émission de téléréalité.

Il est découvert sans vie le 25 février 2014, à l’âge de 39 ans, victime d’un arrêt cardiaque dans son appartement new-yorkais de Staten Island.

Une cérémonie funéraire a eu lieu le 4 mars 2014 au Redden Funeral Home de New York.

Homosexualité

Selon des rumeurs qui remontent aux années 1990, Quentin était homosexuel.

A son arrivée à Paris, il a travaillé comme serveur dans des bars gays comme « le Trap » ou « Au Diable des Lombards ».

Sa carrière a décollé grâce à Gérard Louvin, grand producteur de télévision et musique, qui se trouve être … joyeux (…)

Installé définitivement à New York en 2002, il a participé à des soirées gay et posé pour des magazines gay.

En 2008, il a été mannequin pour la marque de sous-vêtements gay Nikos, puis acteur porno dans des videos gay (…) Suite à la sortie de ces videos, le magazine « Les Inrocks » a interviewé Quentin pour leur numéro spécial sexe ; à la question: « L’homosexualité possible des membres des différents boys bands était-elle un sujet tabou à l’époque dans l’industrie du disque ? »

Quentin, tout en ayant beaucoup d’amis dans ce milieu, a répondu : « Je ne sais pas, je ne suis pas gay, personne dans Alliage n’est gay. Maintenant, je ne sais pas qui fait quoi avec sa sexualité dans les autres groupes. »

Quentin Elias n’a ainsi jamais assumé son homosexualité, même si de nombreux faits de sa biographie font penser qu’il était gay, ainsi que le fait qu’il ne s’est jamais marié …

le figaro + wikipedia – résumé par roijoyeux

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