Joyeux… James Graham [new]

Le formidable dramaturge James Graham est le héros du 738è épisode de ma série sur les personnes non hétérosexuelles qui réussissent.

James Graham, grand dramaturge du XXIè siècle

James Graham est un dramaturge et scénariste britannique né le 8 juillet 1982 à Kirkby-in-Ashfield (Royaume Uni), gagnant de prix prestigieux et Officier de l’Ordre de l’Empire Britannique (depuis 2020) pour services rendus au monde du théâtre britannique en général et à ses jeunes en particulier, grâce à la qualité exceptionnelle de ses pièces.

Il est un auteur dramatique à succès et un des plus appréciés de Grande-Bretagne de notre époque, réputation due à ses pièces décrivant l’état de la nation qui ont eu un profond impact dans l’histoire contemporaine. Même si cela semble un peu rébarbatif, ça ne l’est pas : car son talent pour trouver le coeur et l’humain dans l’actualité et identifier les moments pivots essentiels, accompagné tout le long d’un humour réjouissant, a généré succès sur succès, parmi lesquels « This House » sur le gouvernement minoritaire des années 1970, « Ink », l’histoire de Rupert Murdoch prenant la tête du [grand quotidien britannique] The Sun, « Dear England » qui met en lumière comment Gareth Southgate a changé la culture du football anglais.

Son travail pour la télévision est tout aussi impressionnant. Il a grandi dans le Nottinghamshire, et en 2022, il a mis sa ville d’origine sur l’écran dans la série dramatique « Sherwood » diffusée par la BBC qui fut couvertes d’éloges et dans laquelle il décrit les profondes divisions qu’il a constatées à la suite de la grève des mineurs britannique (1984-1985), en examinant les deux côtés de la barrière et en recherchant l’humanité en ceux avec lesquels il n’était pas d’accord.

Il a déclaré : « Les gens pensent peut-être que je suis trop gentil pour être dramaturge politique car je ne cherche pas à scalper les gens, j’essaie d’être empathique et de les comprendre. Je trouve qu’être cynique est la chose la plus facile au monde. C’est paresseux, c’est injuste, c’est vraiment ennuyeux. »

Il est aussi célèbre pour le téléfilm « Quiz », basé sur l’histoire vraie de Charles Ingram, surnommé le Major-qui-tousse, qui fut accusé et reconnu coupable d’avoir triché dans le jeu télévisé « Qui veut être millionnaire ? », « Brexit: The Uncivil War » sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne… et pour le long-métrage cinéma « Le monde de Nathan » sur un adolescent brillant mais asocial souffrant de troubles autistiques et prodige en mathématiques.

James est né en 1982 dans le Nottinghamshire. C’était un enfant timide qui fut encouragé par ses professeurs à jouer à l’école dans des pièces de théâtre. Il a continué en étudiant l’art dramatique à l’Université de Hull où il écrivit sa première pièce, « Coal Not Dole ! » qu’il présenta au Festival d’Edimbourg où le chaleureux accueil qu’il reçut du public l’encouragea à continuer à écrire.

Après avoir obtenu son diplôme, il travailla comme portier au théâtre Royal de Nottingham où un de ses activités favorites était de s’occuper de Danny LaRue [fameux artiste britannique connu pour ses spectacles de chant et de travestissement], la star du spectacle « Christmas Pantomime ».

La première londonienne de James eut lieu en 2005 au Théâtre Finborough de Londres avec « Albert’s Boy », pièce explorant les avantages et inconvénients des armes nucléaires.

(…)

Une autre de ses fameuses pièces est « Tory Boyz » (2008), comédie politique acerbe et pleine de vie qui fit beaucoup parler, car elle émettait des suppositions sur l’homosexualité au sein du Parti Conservateur britannique, aujourd’hui et dans le passé, notamment l’homosexualité de Sir Edward (« Ted ») Heath qui fut Premier Ministre britannique de 1970 à 1974.

… James est-il joyeux, lui aussi ?? …

Homosexualité de James Graham

James a toujours été très réticent pour parler de sa vie privée. Mais… récemment invité sur la radio BBC 4 dans l’émission Desert Island Discs (diffusée le 10 mars 2024), après qu’il a dit son admiration pour l’artiste drag queen Danny LaRue, l’animatrice Lauren Laverne a habilement enchainé :

« Je voudrais vous interroger sur votre pièce « Tory Boyz », une pièce sur la sexualité cachée de Ted Heath, je sais que vous l’avez écrite à une période (2007) où vous étiez jeune et exploriez votre propre vie sentimentale, votre identité (sexuelle)… Avez-vous appris quelque chose sur vous-même en écrivant cette pièce ? »

James a répondu de façon alambiquée mais il a répondu :

« Oui mon histoire sentimentale a été variée et flexible. Je me suis beaucoup battu avec mes relations sentimentales, le niveau d’implication, de vulnérabilité et d’intimité requis pour que la relation soit saine et c’est complètement séparé de ma vie professionnelle, ma vie d’écrivain où je suis juste assis… J’ai eu des relations avec des femmes et avec des hommes et j’ai trouvé grand réconfort et sérénité en cela, sans besoin de définir un point donné particulier, qui suis-je, que fais-je… car j’appartiens à la communauté du théâtre qui est moins binaire [que les autres] : même si vous n’êtes pas dans la majorité [hétérosexuelle], elle est progressive et tolérante, valeurs qui me sont chères… « Tory Boyz » était une manière de mettre sur scène toutes les contradictions bizarres et toutes les nuances de ma jeune expérience, alors que j’étais en train de m’affirmer politiquement, sexuellement et émotionnellement.

BBC 4 radio transcrit et traduit par roijoyeux

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Joyeux… Shakespeare

Pour fêter son son 460è anniversaire de naissance, revoici mon article sur William Shakespeare (26 avril 1564 – 23 avril 1616) considéré comme l’un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains de langue anglaise de tous les temps.

William Shakespeare, géant de la littérature anglaise

Oh Bill ! Maître en langue anglaise et plus grand dramaturge de toute l’histoire, William Shakespeare était un homme qui aimait les hommes… Et nous ne disons pas cela juste car des hommes jouaient les rôle des femmes dans toutes ses pièces de théâtre…

Il est fort probable que Shakespeare était bisexuel, bien que les historiens soient divisés à ce sujet; il avait une épouse dont il eut trois enfants et était fervent chrétien, mais ses écrits jettent une lumière ambigüe sur son sexualité : dans chacune de toutes ses pièces de théâtre, on trouve au moins un personnage gay, les exemples les plus célèbres sont Horatio le meilleur ami de « Hamlet » et Mercutio dans « Roméo et Juliette ».

Mais c’est la collection de sonnets de Shakespeare surtout, qui reste la principale raison suggérant la bisexualité du poète. Ces poèmes furent publiés pour la première fois en 1609, peut-être sans son assentiment. 126 d’entre eux sont des poèmes d’amour à l’intention d’un jeune homme (connu comme le « fair lord » — le prince éclatant), et seulement 26 d’entre eux sont dédiés à une femme mariée (connue comme « the dark lady » — la dame sombre).

La tonalité amoureuse de ceux adressés au jeune homme, qui se concentre sur sa beauté, a été interprétée comme preuve que Shakespeare était gay. Ce contenu homosexuel semble avoir dérangé au moins un éditeur du XVIIe siècle, John Benson . En 1640, celui-ci publia une autre édition en transposant tous les pronoms du masculin au féminin, pour faire croire aux lecteurs que tous les poèmes étaient adressés à la « dark lady ». Cette édition fut produite en masse et devint bientôt le texte de référence. Il fallut attendre 1780 pour qu’Edmund Malone ne republiât les sonnets dans leur forme originale.

Dans cette forme, de nombreux passages des sonnets permettent une interprétation d’un émetteur homo ou bisexuel. Dans le sonnet 13, le poète s’adresse au jeune homme en lui disant « mon cher amour » et annonce, dans le sonnet 15, qu’il mène « une guerre contre le Temps par amour pour toi ». Dans le sonnet 18, il s’enquiert : « Dois-je te comparer à nos journées d’été ? Tu dépasses leur charme et ta chaleur est douce », suivi du Sonnet 20 où il s’adresse à lui en tant que « maître – maîtresse »

La controverse commença véritablement en 1780 avec George Steevens, qui s’attarda sur le sonnet 20 pour remarquer : « Il est impossible de lire ce panégyrique dégoulinant de flatteries, adressé à un jeune homme, sans un mélange de dégoût et d’indignation. »

D’autres critiques anglais, effrayés à l’idée que leur héros national soit un vulgaire sodomite, soutinrent le commentaire de Samuel Taylor Coleridge qui, autour de 1800, proclamait que l’amour de Shakespeare était « pur » et que ses sonnets ne pouvaient faire « en aucun cas allusion au plus méprisable des vices ». Les critiques du continent s’engouffrèrent dans la polémique. En 1834, un commentateur français remarqua : « Il plutôt qu’elle ?… Est-ce possible ? Est-ce que les sonnets pourraient être adressés à un homme ? Shakespeare ! Toi, le grand Shakespeare ? »

Les opposants à la bisexualité de Shakespeare expliquent généralement que ces passages ne témoignent que d’une intense amitié virile, plutôt qu’un amour motivé par le stupre (…) Malgré tout, cet argument ne convainc pas tous les spécialistes. C. S. Lewis estime que les sonnets sont trop « amoureusement connotés pour définir une amitié virile ordinaire ».

Shakespeare parle souvent d’un amour qui le retient éveillé, tenaillé par une jalouse angoisse. De plus, le poète s’attarde avec insistance sur la beauté physique du jeune homme (…) Dans le sonnet 20, il permet à l’adolescent de coucher avec des femmes, mais de n’aimer que lui : « Mon bijou sera ton amour [pour moi], et tes bijoux seront leur butin ». Beaucoup interprètent ces lignes comme une profession de chasteté homosexuelle du grand poète, tout en confessant son excitation pour le garçon, qui était possiblement Henry Wriothesley, Comte de Southampton.

wikipedia + The Richest Personnages historiques dont vous ignoriez l’homosexualité

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Joyeux… Edouard II

Pour fêter son 740è anniversaire de naissance, revoici mon article sur le roi d’Angleterre Edouard II.

Edouard II, roi (joyeux) d’Angleterre

Édouard II (25 avril 1284 – 21 septembre 1327), aussi appelé Édouard de Carnarvon, est roi d’Angleterre de 1307 jusqu’à sa déposition en janvier 1327.

Quatrième fils du roi Édouard Ier, Édouard devient héritier apparent du trône après la mort de son frère aîné Alphonse. Édouard accède au trône en 1307, à la mort de son père. En 1308, il épouse Isabelle de France, la fille du puissant roi de France Philippe IV le Bel, afin de résoudre les tensions entre les couronnes d’Angleterre et de France.

En 1300, Edouard était un prince adolescent de 16 ans lorsqu’un jeune noble gascon, Pierre Gaveston (17 ans), rejoignit sa suite, le roi Edouard I pensant que les excellentes manières et les connaissances militaires de Gaveston auraient une bonne influence sur son fils… Mais Gaveston avait presque le même âge que le prince Edouard et selon beaucoup d’historiens, il devinrent amants. D’autres pensent qu’ils sont devenus « frères de sang » (« wedded brothers »), s’engageant dans l’équivalent d’un pacte d’amitié entre deux personnes de même sexe approuvé par l’église.

Quelques mois avant sa mort en 1307, le roi Edouard I exila Gaveston en Gascogne, peut-être inquiet de la relation de celui-ci avec son fils. Mais à la mort de son père et après avoir été couronné, Edouard II fit revenir Gaveston en Angleterre et en fit son favori. L’arrogance et l’influence excessive de Gaveston sur la politique royale déplurent aux pairs de la Couronne d’Angleterre ainsi qu’à la reine Isabelle et à la France et en 1308, Édouard II fut contraint de l’exiler temporairement.

Après le retour de Gaveston en 1309, les pairs de la Couronne forcèrent le roi à accepter des réformes sur les prérogatives royales, réformes connues sous le nom d’ordonnances de 1311. Les pairs, désormais devenus suffisamment puissants, bannirent une nouvelle fois Gaveston, toujours aussi néfaste selon eux. Édouard II répondit à ces défiances en révoquant les réformes et en rappelant à nouveau son favori.

Conduit par le cousin du roi, Thomas de Lancastre, un groupe de pairs de la Couronne s’empara alors de Gaveston et le fit exécuter en 1312, débutant ainsi plusieurs années de confrontation avec le souverain. Un malheur n’arrivant jamais seul, les forces anglaises furent repoussées d’Écosse après une défaite retentissante à Bannockburn par le roi d’Écosse Robert Bruce en 1314. Une grande famine apparut par la suite en Angleterre, et le mécontentement envers le roi alla grandissant.

Malgré cela, Edouard II trouva de nouveaux alliés en une famille de la noblesse anglaise, les Despenser, et l’un des membres de cette famille, Hugues le Despenser le Jeune, devint son nouveau favori, et possiblement son amant … Mais en 1321 Thomas de Lancastre (toujours lui) et de nombreux pairs de la Couronne s’emparèrent des terres des Despenser et contraignirent le roi à les exiler. En représaille, Édouard II conduisit une campagne militaire éclair, à l’issue de laquelle il fit capturer puis exécuter Thomas de Lancastre.

Édouard et les Despenser renforcèrent alors leur mainmise sur le pouvoir, en révoquant formellement les réformes de 1311, en faisant exécuter leurs ennemis politiques et en leur confisquant leurs domaines. Incapable de reprendre l’avantage en Écosse, Édouard dut signer une trêve avec le roi d’Ecosse. L’opposition au régime royal ne cessa de croître, et quand en 1325 la reine Isabelle fut envoyée négocier un traité de paix avec la France, elle se retourna contre son époux et refusa de revenir en Angleterre.

Isabelle s’allia avec le baron anglais exilé Roger Mortimer et conduisit une invasion de l’Angleterre avec une petite armée en 1326. Le régime d’Édouard II s’effondra et il dut s’enfuir en Galles, où il fut capturé en novembre 1326 avec son favori Hugues le Despenser le Jeune, qui fut jugé, convaincu de haute trahison et condamné à être éventré, castré et écartelé, puis exécuté, le 24 novembre 1326.

Édouard II fut contraint de renoncer à la couronne en janvier 1327 en faveur de son fils aîné, Édouard III, et mourut le 21 septembre 1327 au château de Berkeley, probablement assassiné sur ordre du nouveau régime … Des comptes rendus évoquant un assassinat par l’insertion d’un tisonnier brûlant dans son anus commencèrent à se diffuser. Les chroniqueurs des années 1330 et 1340 propagèrent cette hypothèse, soutenus en ce sens par une description détaillée du meurtre par leur collègue chroniqueur Geoffrey le Baker.

Cette rumeur fut peu à peu incorporée aux récits concernant Édouard II, en lien avec son homosexualité présumée. La plupart des historiens actuels démentent ce récit de la mort d’Édouard II, car selon eux les geôliers du roi ne l’auraient pas assassiné d’une façon si détectable, mais c’est aujourd’hui la plus célèbre des légendes concernant un roi homosexuel.

Homosexualité

Edouard II est le monarque britannique le plus connu pour son homosexualité. Ses histoires d’amour tragique avec ses favoris Pierre Gaveston et Hugues le Despenser le Jeune ont inspiré de nombreux romans, poèmes, pièces de théâtre et films.

Les historiens des XVIe et XVIIe siècles se sont focalisés sur la relation d’Édouard II avec Pierre Gaveston. Des comparaisons ont ainsi été faites avec la relation homosexuelle du duc d’Épernon et d’Henri III de France, ainsi que celle du duc de Buckingham et Charles Ier.

Pendant la première partie du XIXe siècle, des historiens comme Charles Dickens ou Charles Knight ont popularisé la vie d’Édouard II auprès du public victorien, en s’intéressant tout particulièrement aux relations d’Édouard avec ses favoris successifs et en faisant allusion à sa possible homosexualité.

Cette possibilité que Édouard II ait entretenu des relations sexuelles avec Gaveston ou ses favoris ultérieurs a été longuement discutée par les historiens, du fait du manque de preuves contemporaines. L’homosexualité était fermement condamnée par l’Église à l’époque d’Edouard II (XIVe siècle) et considérée comme de l’hérésie. Néanmoins, s’engager dans une relation sexuelle avec un autre homme ne définissait pas l’identité d’un individu comme de nos jours.

Bien que probablement amants dès l’adolescence, le futur Édouard II et Gaveston ont ensuite tous deux eu des relations sexuelles avec leurs épouses, qui leur donnèrent plusieurs enfants. De plus, Édouard II a eu un fils illégitime, Adam FitzRoy et possiblement une relation avec sa nièce Éléonore de Clare.

Postérité

La relation d’Édouard avec Gaveston inspire en 1592 au dramaturge Christopher Marlowe la pièce « Édouard II », probablement la première pièce de théâtre « gay » de l’histoire, ainsi que d’autres pièces, livres et films. Beaucoup se sont concentrés sur la possible relation sexuelle entre les deux hommes.

Les contemporains d’Édouard II ont critiqué son exercice de l’autorité royale, notant ses échecs en Écosse et le régime oppressif à la fin de son règne, bien que les académiciens du XIXe siècle ont affirmé que la montée en puissance du Parlement qui a lieu sous son règne a par la suite eu des conséquences satisfaisantes pour l’Angleterre sur le long terme.

Il existe toujours au XXIe siècle un débat sur le fait qu’Édouard était un roi fainéant et incompétent, ou simplement un souverain réticent et finalement inefficace. Plus positivement, Édouard a pendant son règne soutenu l’expansion des universités d’Oxford et Cambridge

wikipedia + Gay Star News – résumé et traduit de l’anglais par roijoyeux

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Joyeux… Jonathan Bailey

Pour fêter ses 36 ans, revoici mon article sur le talentueux acteur britannique Jonathan Bailey.

Jonathan Bailey, comédien prodige

Jonathan Bailey, né le 25 avril 1988 à Benson en Angleterre, est un acteur britannique connu initialement pour ses rôles dans des spectacles musicaux de West End à Londres, devenue une star mondiale depuis 2020 grâce à la nouvelle série phénomène de Netflix « Les Chroniques de Bridgerton » dont il tient l’un des rôles principaux.

Voici les détails les plus intéressants de sa vie.

Jeunesse

Jonathan Stuart Bailey naît dans le village de Benson situé dans le comté de l’Oxfordshire en Angleterre, le 25 avril 1988. Il est le fils de Stuart Bailey, un ancien DJ devenu ensuite directeur de Rowse Honey, entreprise fabricante de miel fameuse en Grande-Bretagne, et de Carole Bailey, une audiologiste. Il grandit dans le village de Benson avec ses trois sœurs aînées.

Sa vocation d’acteur nait à l’âge de cinq ans lorsqu’il voit à Londres une mise en scène de la célèbre comédie musicale « Oliver! » basée sur le roman « Oliver Twist » de Charles Dickens.

Débuts d’acteur

Via son club de théâtre de Henley-on-Thames [ville de l’Oxfordshire], le petit Jonathan Bailey (7 ans) auditionne et décroche les rôles de Tiny Tim et Scrooge enfant dans une production de la pièce « A Christmas Carol » montée en 1995 par la Royal Shakespeare Company au Théâtre Barbican de Londres.

L’année suivante (1996), il a 8 ans lorsqu’il fait ses débuts à la télévision dans un épisode de la série dramatique victorienne « Bramwell » et joue sur scène le rôle du petit Baptiste dans une adaptation théâtrale du film de Marcel Carné « Les Enfants du paradis » montée par la Royal Shakespeare Company à Londres. Toujours en 1996, il incarne Gavroche dans une version des « Misérables » également à Londres.

En 2001, il joue pour la Royal Shakespeare Company le rôle du Prince Arthur dans la pièce « King John » toujours à Londres.

Il fait ses débuts au cinéma à l’âge de 16 ans en 2004 dans « Five Children and It » (« Cinq enfants et moi »), adaptation du roman fantastique de E. Nesbit.

(…)

Popularité grandissante et percée

Depuis ses débuts, Jonathan Bailey est très demandé comme acteur de théâtre et apparait régulièrement sur scène dans des pièces du West End londonien.

Il y a été la vedette de spectacles contemporains comme « South Downs » qui lui a valu en 2012 d’être nominé comme « Meilleur espoir » aux Evening Standard Theatre Awards (…), les pièces à thématique gay « The York Realist » en 2018 et « Cock », dont il partageait la vedette avec Taron Egerton, en 2022 (…)

Il a aussi joué des pièces classiques comme Othello en 2013, « Le roi Lear » en 2017 (…) et les comédies musicales « The Last Five Years » (2016), et « Company » (2018), grâce à laquelle il a gagné le Prix Laurence Olivier du Meilleur acteur dans un second rôle en 2019.

Sur le petit écran, il a été la vedette en titre de la série « Leonardo » (2011–2012) racontant les aventures d’un Léonard de Vinci ado et de la série musicale « Groove High » (2012) pour Disney Channel avant de se faire connaitre du grand public grâce à la grande série criminelle « Broadchurch » (2013–2015).

A la suite de « Broadchurch », il a joué dans la série satirique « W1A » (2014–2017) et à la série comique « Crashing » (2016).

Depuis 2020, il est un des héros d’une série à grand succès de Netflix, « La Chronique des Bridgerton ». Il y interprète l’aîné de la fratrie, Anthony Bridgerton. La saison 2 de la série, disponible depuis mars 2022, est centrée sur son personnage. Avec ce rôle acclamé par les critiques, il a acquis une célébrité internationale.

… Mais… Jonathan est-il joyeux ?? …

Voici la réponse :

Jonathan Bailey (« La Chronique des Bridgerton ») est-il en couple ou célibataire ?

Par Aubéry Mallet – Pure Break – le 04/04/2022

C’est notre nouveau crush : dans la saison 2 de « La Chronique des Bridgerton » qui cartonne sur Netflix, Jonathan Bailey incarne le vicomte Anthony Bridgerton qui va se rapprocher de Kate Sharma, incarnée par Simone Ashley. Dans la vie, les deux acteurs sont de simples amis. Mais le beau british est-il en couple ou célibataire ?

Détesté par beaucoup dans la saison 1 de « La Chronique des Bridgerton », Anthony est devenu le nouveau chouchou des téléspectateurs dans la saison 2 de la série qui est consacrée à son personnage. Il faut dire qu’entre regards incandescents, déclarations enflammées et chemise mouillée (…), il est difficile de ne pas craquer pour le vicomte dans la série ! Derrière ce personnage, on retrouve Jonathan Bailey. L’acteur de 33 ans, vu précédemment dans les séries « Broadchurch » et « Crashing », et sur les planches dans « Company », fait craquer tout le monde (ou presque). Mais est-il un coeur à prendre ? Voici ce qu’il faut savoir sur sa vie amoureuse.

Jonathan Bailey a fait son coming out en 2018

Bien qu’il soit très discret sur sa vie amoureuse, on sait que Jonathan Bailey est gay. L’acteur a fait son coming out en 2018, alors qu’il était au casting de la comédie musicale « Company », prestation pour laquelle il a remporté un Laurence Olivier Award (équivalent de nos Molières) du meilleur acteur dans un rôle secondaire dans une comédie musicale. Dans ce spectacle du West End, il jouait Jamie, un personnage homosexuel. Depuis, l’interprète d’Anthony a plusieurs fois évoqué ce coming-out et dévoilé que certains avaient tenté de le dissuader de dévoiler son homosexualité, pour protéger sa carrière.

Un conseil que l’acteur n’a finalement pas suivi. « Bien sûr, j’ai déjà pensé que, pour être heureux, j’avais besoin d’être hétéro (…) Je suis arrivé à un point où j’ai pensé : ‘Je m’en moque, je préfère tenir la main de mon copain en public ou pouvoir afficher mon visage sur Tinder et ne pas m’en inquiéter plutôt que de tenir un rôle' » a-t-il confié dans une interview donnée à GQ avant la sortie de la saison 2 de « La Chronique des Bridgerton ». Plus récemment, Jonathan Bailey avait aussi évoqué les obstacles auxquels il a fait face et avait avoué qu’il ne pensait pas un jour pouvoir incarner un héros hétéro, lui qui est ouvertement gay.

Un acteur très discret sur sa vie privée mais…

Officiellement, Jonathan Bailey ne s’est jamais étendu sur sa vie privée et n’a pas dévoilé être en couple. Mais l’acteur s’est déjà affiché avec son amoureux : en avril 2019, lors de la cérémonie des Laurence Olivier Awards, il avait foulé le red carpet en compagnie de James Ellis, qui est lui aussi acteur. Après l’annonce de sa victoire, il l’avait également embrassé devant les caméras.

(…)

De plus, Jonathan milite activement auprès d’une association qui aide les jeunes personnes LGBT en souffrance avec leur famille.

En janvier 2021, il a fait la couverture du magazine LGBT anglais « Attitude » où, dans une conversation avec l’acteur Ian McKellen , il a expliqué que ce sont surtout des gays travaillant dans l’industrie du cinéma qui lui avaient conseillé de rester dans le placard.

Pure Break + wikipedia – résumé et traduit par roijoyeux

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Joyeux… Tchaikovsky

Pour fêter son 184è anniversaire de naissance, revoici mon article sur le grand compositeur russe Tchaikovsky (25 avril 1840 – 25 octobre 1893), dont certaines des oeuvres (« Casse-noisette », Symphonie en si mineur « Pathétique », « Le Lac des Cygnes » …) figurent parmi les plus populaires de toute la musique classique.

Tchaikovsky, grand compositeur russe

Piotr Ilitch Tchaïkovski ou Tchaïkovsky est un compositeur russe de l’époque romantique né le 25 avril 1840 à Votkinsk et mort le 25 octobre 1893 à Saint-Pétersbourg. Il fut le premier compositeur russe dont la musique laissa un souvenir durable sur la scène internationale, stimulé par ses apparitions en tant que chef d’orchestre invité en Europe occidentale et aux Etats-Unis. Tchaïkovsky fut honoré en 1884 par l’Empereur Alexandre III et récompensé par une rente à vie.

Son œuvre est une heureuse synthèse des œuvres classiques occidentales et de la tradition russe. Tchaïkovski compose dans tous les genres, mais c’est dans la musique d’orchestre comme les symphonies, les suites, et les concertos qu’il déploie toute sa science et donne la mesure de son sens mélodique inspiré.

C’est également lui qui donne ses lettres de noblesse à la musique de ballet, ajoutant une dimension symphonique à un genre auparavant considéré comme musicalement mineur.

Il incarne la figure dominante du romantisme russe du XIXe siècle dans toute sa vitalité populaire et généreuse et sa profonde sincérité.

Sa musique, reflet de sa nature hypersensible et tourmentée, est très personnelle et d’une infinie sensibilité. Elle bénéficie d’une orchestration riche et variée. Tchaïkovski est aujourd’hui un des compositeurs les plus célèbres et compte parmi les compositeurs russes les plus populaires.

Homosexualité de Tchaikovsky

De tous les compositeurs du XIXe siècle, Tchaikovsky est l’un des seuls dont l’homosexualité soit très bien documentée, notamment grâce à sa correspondance. On connaît ainsi ses amours platoniques ou ses liaisons avec l’écrivain et poète russe Alexeï Apoukhtine, ainsi qu’avec Alexis Sofronov, son domestique entré à son service à l’âge de quatorze ans, son élève Eduard Zak, ou son neveu Vladimir Davydov qui sera son héritier.

L’un de ses biographes, André Lischke, écrit que Tchaikovsky avait moins de problèmes qu’on ne le dit parfois avec son homosexualité et qu’il lui arrivait d’ « en aborder les questions physiologiques avec une gaillardise totalement dépourvue de complexes ». De même, les membres de son entourage connaissent très bien la vérité (Tchaikovsky féminisait les prénoms des garçons qu’il fréquentait), mais il cache son homosexualité au grand public.

Le 30 juillet 1877, le compositeur vit un des épisodes les plus sombres de sa vie : pour tenter de « guérir » son homosexualité, mettre un terme aux rumeurs et s’assurer une position sociale, il épouse Antonina Miliukova, une de ses anciennes élèves qui lui avait écrit une longue lettre enflammée. Ce mariage est un échec. Deux mois après, Tchaïkovski raconte à son frère que, ne pouvant plus supporter la vue de sa femme, il a tenté de se suicider en plongeant dans la Moskova; il est secouru avant d’être noyé mais se sépare d’Antonina peu après.

En 1876, l’année précédant le mariage de Tchaïkovsky avec Antonina, la richissime veuve russe Nadejda von Meck, grande admiratrice du compositeur, lui avait offert son amitié et une confortable rente de 6000 roubles par an. Cette relation était idéale pour Tchaikovsky car Nadejda était frigide, excluant tout rapport physique, et très excentrique, elle refusa toujours de le rencontrer, se contentant d’une relation épistolaire quotidienne.

Cette relation dura jusqu’en octobre 1890, où elle lui dit rencontrer des problèmes financiers et ne peut plus pouvoir lui allouer de pension. La vraie raison serait en fait qu’elle aurait été profondément choquée par la découverte de l’homosexualité du compositeur et aurait donc brusquement décidé de rompre leur relation. Il est aussi probable qu’elle souhaitait marier une de ses filles à Tchaïkovsky, projet incompatible avec les tendances de celui-ci et qu’elle dut y renoncer.

Décès

On attribue généralement au choléra la mort soudaine du compositeur à 53 ans. Il aurait bu de l’eau non stérilisée de la Néva (fleuve traversant St Petersboug). Le manque de preuves quant au diagnostic de la maladie, la confusion des témoignages des proches, et la considération des effets de sa consommation d’alcool et tabac à long terme ne permettent cependant pas de clarifier les causes exactes de son décès.

Certains pensent qu’il s’agirait d’un suicide. D’après l’une des théories, à la suite de la découverte de la relation du compositeur avec Victor Stenbock-Fermor, un officier de dix-sept ans, le prince Stenbock-Fermor, oncle de Victor et maréchal du palais, aurait dénoncé le compositeur par une lettre au procureur Nikolaï Borisovitch Jacobi. Tchaïkovski aurait alors été poussé au suicide (boire un flacon d’arsenic) par un tribunal d’honneur constitué d’anciens étudiants du Collège impérial de la Jurisprudence de Saint-Pétersbourg.

Le ravissant neveu de Tchaikovsky, Vladimir « Bob » Davydov, pour qui il éprouvait un sentiment plus proche de la passion que de l’affection d’un oncle pour son neveu (c’est par amour pour lui qu’il a composé la fameuse « Symphonie Pathétique ») sera son héritier.

wikipedia + « Homosexuels célèbre de l’Histoire » (Michel Larivière) – résumé par roijoyeux

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